Lundi 15 avril 2002




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(suite)
Après avoir contourné la Grande Galerie, enfilé la grande allée ombragée de platanes et emprunté le sous-terrain qui relie l’Ecole de Botanique au Jardin Alpin, nous voilà dans la remise. C’est une pièce très fraîche qui doit être agréable en été.
Bien sûr, je n’ai pas tout dessiné. Il y avait 3 fois trop de choses. Sur la droite, des sacs. De l’engrais? (en fait, je lis sur les sacs : «Lithuanien peat moss» ce qui veut dire d’après mon dictionnaire : mousse de tourbe lithuanienne). Les 3 barres verticales noires s’appellent une colonne (pour plantes grimpantes). Le coin gauche étant dans l’ombre, nous ne le détaillerons pas. Je me suis demandé pourquoi on avait posé les 2 poubelles sur la table?
La porte de l’armoire étant ouverte, je la dessine. A sa gauche, un petit écriteau : PRIERE DE VERIFIER NIVEAU D’HUILE ET GAS-OIL AVANT CHAQUE USAGE. Mais de quel usage s’agit-il?
Il était une fois 3 tuyaux d’arrosage, enroulés et ficelés, suspendus à 3 crochets dans la remise d’un grand jardin de France. Tout en dessinant ces 3 tuyaux, je me disais que cela ferait un beau conte de fées.
Les outils accrochés au mur ont chacun des encoches gravées dans leur manche. Cela signifie qu’ils appartiennent au Jardin alpin. Mais c’est surtout le petit balais tout usé qui m’a attendri. Je ne sais pas si on en fait encore usage. A sa droite, un ballet moderne, avec des poils en plastique verts, comme en ont les balayeurs de la ville de Paris.

Voilà, la visite est terminée.

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©Michel Longuet